Voici une reformulation de l’article pour éviter le plagiat tout en conservant les faits essentiels :
Un duel judiciaire explosif : Mor Guèye et Tabaski Ngom au cœur d’un scandale financier
Dans une affaire qui pourrait rivaliser avec les intrigues hollywoodiennes, le pool judiciaire financier enquête sur un vaste détournement de fonds publics impliquant deux anciens alliés, Tabaski Ngom et Mor Guèye, aujourd’hui adversaires acharnés. Comme l’a rapporté L’Observateur dans son édition du 16 janvier 2025, Mor Guèye, propriétaire des sociétés Sen Setal et Webcom Sen, est passé du statut de collaborateur privilégié à celui de principal accusé, entraînant avec lui Tabaski Ngom, inspectrice du Trésor.
De partenaires à adversaires : une collaboration qui vire au chaos
Arrêté le 14 janvier à Saly Portudal, Mor Guèye est désormais au centre d’une enquête explosive. Accusé de détournement de fonds publics et d’abus de confiance pour un montant de 288 millions de FCFA, il se défend en pointant Tabaski Ngom comme instigatrice présumée des malversations. Leur partenariat, débuté en 2021, s’est transformé en une bataille judiciaire où chacun tente de rejeter la faute sur l’autre.
Tabaski Ngom, récemment affectée à un nouveau poste après les législatives anticipées de novembre 2024, exige le remboursement de 438 millions de FCFA qu’elle aurait confiés à Mor Guèye pour financer des marchés publics. Mais l’affaire prend une tournure inattendue : les quittances présentées par ce dernier, supposément émises par Coris Bank, se révèlent être des faux.
La défense de Mor Guèye : des chèques, des transactions douteuses et des accusations politiques
Devant les enquêteurs, Mor Guèye avance une version accablante. Selon lui, Tabaski Ngom lui aurait remis des chèques totalisant 681 millions de FCFA, non pour des marchés publics, mais pour les déposer dans ses entreprises. Il affirme qu’une partie de ces fonds, soit 243 millions de FCFA, aurait servi à financer la campagne électorale du député-maire Moustapha Diop.
Le chef d’entreprise soutient avoir remboursé 150 millions de FCFA à la Commission de Régulation du Secteur de l’Énergie (CRSE) et affirme avoir restitué 288 millions de FCFA directement à Tabaski Ngom. Cependant, cette transaction, réalisée sans témoin ni décharge, ne fait qu’épaissir le mystère.
Implications politiques : Moustapha Diop sous pression
Ces révélations projettent une lumière troublante sur l’utilisation de fonds publics à des fins électorales. Bien que le député-maire Moustapha Diop ne soit pas formellement impliqué pour l’instant, son nom est désormais associé à cette affaire.
Le rôle de Tabaski Ngom est également examiné de près. Alors qu’elle se présente comme victime, les déclarations de Mor Guèye la dépeignent comme l’architecte de ces manœuvres financières, exécutées en pleine période électorale, avant qu’elle n’exige le remboursement des sommes une fois mutée.
Une affaire aux ramifications complexes
L’aspect politique de cette affaire rend l’enquête encore plus délicate. Comme le souligne L’Observateur, les détournements auraient été facilités par une conjoncture électorale favorable à ce type de pratiques. Entre accusations croisées et documents falsifiés, le scandale éclaire les failles d’un système où les intérêts financiers et politiques s’entrelacent.
Alors que Mor Guèye et Tabaski Ngom sont tous deux placés en garde à vue, un face-à-face entre les deux protagonistes pourrait être décisif pour lever le voile sur cette affaire.
Une opinion publique sidérée
L’ampleur des sommes évoquées et les implications politiques secouent l’opinion publique. Ce feuilleton judiciaire révèle un système où alliances et trahisons dictent les comportements. Faux documents, fonds détournés et manipulations politiques font de cette affaire un véritable casse-tête pour le pool judiciaire financier, qui devra faire toute la lumière sur des enjeux aux répercussions potentiellement profondes.